Noche de locura

Tango

Paroles de Carlos Bahr - Musique de Manuel Sucher.

 

Enregistrements :

 

En 1954 :

  • Héctor María Artola, avec Jorge Vidal ;
  • Jorge Caldara, avec Ranko Fujisawa ;
  • Miguel Caló, avec Alberto Podestá ;
  • Lorenzo Barbero, avec Osvaldo Ribó ;
  • Enrique Francini, Armando Pontier, avec Luis Correa ;
  • Armando Lacava, avec Ángel Vargas (deux enregistrements) ;
  • Armando Lacava, avec Ángel Vargas ;
  • Alfredo De Angelis, avec Oscar Larroca ;

aussi chanté

  • par Charlo (orchestre non spécifié) ;

et

  • par Héctor Mauré (accompagnement de guitare) ;

 

puis en 1955 :

  • Roberto Caló, avec Jorge De La Peña ;
  • Carlos Di Sarli, avec Oscar Serpa ;

et en 1956 :

  • Carlos Di Sarli, avec Rodolfo Galé.

 

 

Noche de locura

 

¡Deja el vaso de licor, no pienses tanto...!
¡Ven y miénteme esta noche tu pasión!
El olvido esta tentándome en tus labios
y enloquezco de recuerdos y de alcohol.
¡No, no bebas! ¡Ven y bésame! ¿Que esperas...?
Emborráchate de amor igual que yo.
Que te puede ya importar, si nada entregas.
Si también tú, tienes muerto el corazón.

Deja la copa,
dame tu boca
y atúrdeme de amor en vez de alcohol.
¿Por qué es que no me besas...?
No tengo a dónde ir y allá en la pieza
me esperan los demonios del rencor.
No, no estoy loco,
muerde mi boca
y déjame creer que esto es amor.

El olvido esta tentándome en un guiño
desde el fondo de tus ojos de carbón,
y en la cita sin razón del desatino,
hace fácil su locura, la pasión.
Ven y ayúdame a olvidar entre tus brazos

con la trágica mentira de este amor
que en el nuevo amanecer se ira borrando
con la noche de locura en que nació.

Nuit de folie

 

Pose ton verre de liqueur, n’y pense plus...!

Viens et, ce soir, fais-moi croire à ta passion.

sur tes lèvres, c’est l’oubli qui me tente

et je m’étourdis de souvenirs et d'alcool.

Non, ne bois pas et viens m’embrasser !, Qu'attends-tu ?

Comme moi, enivre-toi d’amour.

Qu'est-ce que ça peut te bien te faire, puisque tu ne donnes rien,

et puisque, pour toi aussi, le cœur est mort.

 

Pose ta coupe,

donne-moi ta bouche ...

Et étourdis-moi d'amour et non d'alcool.

Pourquoi ne m’embrasses-tu pas ?

Je n’ai nulle part où aller et, là dans la salle,

m’attendent les démons du ressentiment.

Non, je ne suis pas fou ;

mors ma bouche

Et laisse-moi croire que c’est de l’amour.

L’oubli me tente en un clin d'œil
du fond de tes yeux de jais ;
et, dans cette rencontre fortuite du délire,
la passion favorise la folie.
Viens, aide-moi : que, dans tes bras, elle m'apporte l'oubli,

ce tragique semblant d'amour
qui, en cette aube nouvelle, s’effacera,

 

tout comme la folle nuit où elle est né.

 

 


 

 

     Voici la version de Carlos Di Sarli, avec Oscar Serpa, enregistrée en 1955. La vidéo est suivie, dans les notes annexées, d'informations et de la traduction en anglais du texte par Paul Bottomer ©.

 

 

 

 

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