Un placer (Alietti ?)

Valse sentimentale

Musique de Vicente Romeo.

 

     On a répertorié un grand nombre d'enregistrements de cette valse, parmi lesquels ceux de :

  • Roberto Firpo, en 1922 ;
  • Ignacio Corsini avec accompagnement de guitares en 1923 ;
  • Juan Félix Maglio, en 1931 ;
  • Orquesta Típica Los Provincianos avec Ciriaco Ortiz et Carlos Lafuente au chant en 1933 ;

             (Orquesta Típica Los Provincianos est le nom sous lequel le bandonéoniste

             Ciriaco Ortiz enregistrait avec la Típica Victor principalement entre 1931 et

             1933) ;

  • Juan D'Arienzo, avecWalter Cabral, en 1936 ;
  • Aníbal Troilo, en 1942, à l’époque où Astor Piazzolla tenait un des bandonéons ;

et aussi ceux de :

 

  • Dueto de antaño (les colombiens Camilo García et Ramón Carrasquilla) ;
  • José Basso, avec Francisco Fiorentino et Ricardo Ruiz, en 1949 ;
  • Enrique Mora, en 1951 ;
  • Rafael Rossi, chanteurs non identifiés et date non précisée ;
  • Cuarteto Troilo-Grela, en 1953 et en 1954 ;
  • José Basso, avec Alfredo Belusi et Floreal Ruíz, en 1958 ;
  • Miguel Villasboas, en 1961 ;
  • Sexteto Mayor, en 1973 ;
  • Hugo Díaz, José Colángelo et Omar José Murtagh, date non précisée ;

et encore ceux de :

  • Jorge Dragone, date non précisée ;

et plus récemment :

  • Trio Pantango, album sorti en 2001 (*) ;
  • Anibal Arias y Osvaldo Montes, date non précisée ;
  • César Stroscio & Esquina en 1998 (album Les Tangos de Corto sorti en 2002) ;
  • SeitkaliyeV with St. Petetsburg Lyric Ensemble, sous le titre Magnolia, album Dance With Me (Waltz & Tango) sorti en 2003 (*).
  • Juanjo Domínguez en 2004 ;

         (*) Les enregistrements donnés comme étant du Trio Pantango et de SeitkaliyeV

             sont quasi identiques.

 

     Certains de ces enregistrements sont uniquement instrumentaux, d'autres sont chantés mais avec des paroles qui peuvent différer d'une version à l'autre.

 

     En fait, les paroles de cette valse sont souvent données comme étant dues à Andrés V. Alietti.

 

     Cependant, le site argentin Hermano Tango donne trois textes pour cette valse :

     e

 

    Parmi ces trois textes, voici celui que, d'après le site hermanotango.com.ar.Ignacio Corsini a enregistré en 1923.

 

Un placer

 

Era tan simpática, de un mirar tan cándido,

 

Que todos los hombres sentían por ella


Una verdadera y gran adoración.

Salía de la fábrica un poquito pálida,

Y en sus ojos melancólicos, suaves y cálidos 

Había la íntima pasión volcánica

Que ella sentía en lo más recóndito del corazón.

 

Y una tarde sintió que el amor

En su corazoncito fiel vino a llamar,


Y una dulce pasión despertó

En su alma ardiente y ansiosa de amar.


Y a ese amor se entregó, sin comprender

 

Lo que iba a costar ese placer.

 

Y fue tan quimérica, su almita romántica,

 

Que ingenua creyó

A todas las promesas que le hicieron,

De cariño y felicidad.

Y una noche idílica, bella y poética,

En medio de ardiente plática y besos trémulos 

A la luz pálida de las estrellas, en el firmamento

Los dos se juraron un eterno amor.

 


Pobre enamorada

Que caro ha pagado,

Horas de haber deshojado

Las rosas de su ilusión.

Su blanca alma tuvo

Un cruel desencanto,

Y tanto es continuo el llanto

De ese breve instante de amor y placer.

 

Su cara más pálida, ahora da lástima

Su mirada ya no tiene esa expresión ardiente

Ni su alma siente deseos de amar.

Y en las noches plácidas, la luz de la lámpara,

Ilumina tristemente su piecita fría,

En la que recuerda las noches aquellas

Que ante las estrellas

Los dos se juraron un eterno amor.

Un plaisir

 

Elle était si sympathique, son regard était si candide

que tous les hommes ressentaient pour elle

une véritable et forte adoration.

Elle sortait de l'usine un peu pâlotte,

et, dans ses yeux mélancoliques, doux et chauds,

était cette passion volcanique secrète

qu’elle sentait au plus profond de son cœur.

 

Et un soir, elle a senti que l'amour

est venu frapper dans son petit cœur fidèle,

et y a suscité une douce passion

dans son âme brûlante et désireuse d’aimer.

Et à cet l'amour elle s’est livrée sans comprendre

ce que ce plaisir allait lui coûter.

 

Et elle était si chimérique, sa petite âme romantique,

qu’elle a cru naïvement

toutes les promesses qu’on lui a faites,

D'amour et de bonheur.

Et une nuit idyllique, belle et poétique

Au milieu d’échanges ardents et de baisers tremblants

Dans la pâle lumière des étoiles au firmament

Ils se sont tous deux juré un amour éternel.

 

Pauvre amoureuse

Qui a payé cher,

Les heures passées à effeuiller

les roses de son illusion.

Son âme candide a eu

une cruelle déception,

Et combien ils durent les pleurs

pour ce bref moment d'amour et de plaisir.

 

Son visage plus pâle, fait peine à présent,

son regard n’a plus cette expression ardente

ni son âme ne ressent le désir d’aimer.

Et dans par les nuits paisibles, la lumière de la lampe,

éclaire tristement sa petite chambre froide

où elle se rappelle ces nuits

quand, sous les étoiles,

ils se sont tous deux juré un amour éternel.



 

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