Tres amigos

Tango milonga de 1944

Texte d'Enrique Cadícamo (sous le pseudonyme de Rosendo Luna)

Musique d'Enrique Cadícamo.

Entre autres interprétations, celles de 1944 :              

  • Gabriel Clausi, avec Carmen Idal ;           
  • Aníbal Troilo, avec Alberto Marino, qui l'a enregistré aussi avec Osvaldo Manzi dans les années 1950 ;            
  • Ricardo Malerba, avec Orlando Medina ;          
  • Francisco Canaro, avec Carlos Roldán.         

     

Tres amigos

 

De mis páginas vividas, siempre llevo un gran recuerdo

mi emoción no las olvida, pasa el tiempo y más me acuerdo.
Tres amigos siempre fuimos
en aquella juventud.
Era el trío más mentado
que pudo haber caminado
por esas calles del sur.

Dónde andará, Pancho Alsina...
Dónde andará, Balmacea...
Yo los espero en la esquina
de Suárez y Necochea
Hoy... ninguno acude a mi cita.

 

Ya... mi vida toma el desvío...
Hoy... la guardia vieja me grita:
"Quién... ha dispersado aquel trío".
Pero yo igual los recuerdo
mis dos amigos de ayer...

 

Una noche, allá, en Portones, me salvaron de la muerte.
Nunca faltan encontrones cuando un pobre se divierte.
Y otra vez allá, en Barracas,
esa deuda les pagué.
Siempre juntos nos veían...
Esa amistad nos tenía
atados siempre a los tres...

 

Trois amis

 

Des pages de ma vie, je garde toujours un magnifique souvenir

mon coeur ne les oublie pas, plus le temps passe et plus je m’en souviens.

Nous avons toujours été trois amis

aux années de notre jeunesse.

C’était le trio le plus fameux

qui ait jamais arpenté

ces rues du Sud.

 

Où sera t'il allé, Pancho Alsina...

Où sera t'il allé, Balmacea...

Je les attends au carrefour

de Suarez et Necochea

Aujourd'hui ... personne ne vient à mon rendez-vous.

Alors... ma vie fait un détour...

Aujourd'hui ... la vieille garde me crie :

"Qui ... a dispersé ce trio".

Mais moi, je me souviens d’eux tout pareil,

de mes deux amis d’hier...

 

Une nuit, là-bas à Portones, ils m'ont sauvé la vie.

Les coups ne manquent jamais quand un pauvre gars s’amuse.

Et une autre fois, là-bas à Barracas,

je leur ai payé cette dette.

On nous a toujours vus ensemble...

Cette amitié nous maintenait

tous trois toujours unis.

 

Traduction François Benoist © 

 

     Voici la version Aníbal Troilo Alberto Marino (vidéo avec sous-titres en espagnol par Michael Krugman - version en français par François Benoist) :

 

 

     et la version Malerba-Medina (vidéo suivie de la traduction du texte en anglais par Paul Bottomer ©) :

 

 

 

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