Toda mi vida

Tango de 1941

Paroles de José María Contursi

Musique d’Anibal Troilo

 

Quelques enregistrements :

 

en 1941:

  • Aníbal Troilo, avec Francisco Fiorentino ;
  • Francisco Canaro, avec Ernesto Famá ;

puis

  • chanté par Hugo del Carril accompagné de guitares en 1942 ;
  • Armando Pontier, avec Julio Sosa en 1960 ;
  • Carlos García au piano, en 1963 ;
  • Cuarteto Aníbal Troilo en 1968 ;
  • Aníbal Troilo, avec Argentino Ledesma ;
  • Aníbal Troilo, avec Roberto Goyeneche en 1971 ;
  • Alberto Di Paulo, avec Jorge Valdez ;
  • Alberto Di Paulo, avec Argentino Ledesma ;
  • Orquesta Típica Porteña, avec Floreal Ruíz ;
  • (Dir. Raúl Garello) dans les années 1970 ;
  • Mariano Mores y su Sexteto : disque vinyle sorti en 1972 ;
  • Rubén Juárez, en 1980 ;
  • Osvaldo Pugliese en 1984 ;           
  • Osvaldo Pugliese (en el Teatro Colon) en 1985 ;
  • Adriana Varela : album sorti en 1999 et aussi accompagnée par le Esteban Morgado Cuarteto ;

 

et aussi

  • Solo Tango Orquesta  : album sorti en 2011.


Toda mi vida

 

Hoy, después de tanto tiempo
de no verte, de no hablarte,
ya cansado de buscarte
siempre, siempre,
siento que me voy muriendo
por tu olvido, lentamente,
y en el frío de mi frente
tus besos no dejarás.

Sé que mucho me has querido
tanto, tanto como yo;
pero, en cambio, yo he sufrido
mucho, mucho más que vos.
No sé porque te perdí,
tampoco sé cuándo fue,
pero a tu lado dejé
toda mi vida,
y hoy que estás lejos de mí
y has conseguido olvidar,
soy un pasaje de tu vida, nada más.

¡Es tan poco lo que falta
para irme con la muerte!
Ya mis ojos no han de verte
nunca, nunca.

Y si un día, por mi culpa,
una lágrima vertiste,
porque tanto me quisiste
sé que me perdonarás.

Toute ma vie

 

Aujourd'hui, après si longtemps

à ne pas te voir, à ne pas te parler,

fatigué de te chercher

encore et encore,

je sens que je vais mourir

parce que tu m’as oublié, lentement,

et, sur le froid de mon front,

tes baisers, tu ne les déposeras pas.

 

Je sais que tu m’as beaucoup aimé

autant, autant que moi

mais, en échange, j'ai souffert

beaucoup, beaucoup plus que toi.

Je ne sais pas pourquoi je t’ai perdue,

pas non plus quand c‘est arrivé,

mais j’ai laissé près de toi

toute ma vie,

et maintenant que tu es loin de moi

et que tu as réussi à oublier,

je suis un passage de ta vie, rien de plus.

 

Il me reste si peu de temps

pour que j’aille à la mort !

Et mes yeux ne t’auront jamais

revue, non, jamais.

 

Et si un jour, par ma faute,

tu as versé une larme,

pour m’avoir tant aimé

je sais que tu me pardonneras.


 

     Voici la version la plus écoutée, celle de Troilo - Fiorentino de 1941.