Solamente ella

Tango de 1944

Paroles d’Homero Manzi – musique de Lucio Demare.

Quelques interprétations :

  • Lucio Demare avec Horacio Quintana, en 1944
  • Francisco Lomuto, avec Alberto Rivera, en 1944
  • Carlos Di Sarli, avec Jorge Durán, en 1945
  • Armando Pontier, avec Roberto Goyeneche

et

  • la Orquesta El Arranque.

 

 

Solamente ella

 

Ella vino una tarde y era triste

Fantasma de silencio y de canción
Llegaba desde un mundo que no existe.
Vacío de esperanza el corazón.
Era nube, sin rumbo ni destino,
tenía la ternura del adiós.
Mi paso la siguió por cien caminos
y un día mi fatiga la alcanzó.

 

Ella,
piel de sombra, voz ausente.
Ella, en mis brazos se durmió.
Juntos, sin saberlo torpemente,

aprendimos duramente

las verdades del amor.
Ella, floreció bajo la luna.
Ella, renació para mi afán.
Juntos, sin angustias, sin reproche,
Sin pasado, noche a noche,
aprendimos a soñar.

 

Sus palabras que estaban ateridas.
Entonces se encendieron de emoción.
Con fuego de mi amor volvió a la vida,

la que era sólo el eco de un adiós.

Ella vino a mi mano en el invierno,
vacío de esperanza el corazón.
Hoy vive entre mis sueños y es eterno

 

su sueño de mujer y de canción.

Rien qu’elle

 

Elle s’en est venue un beau soir ; elle était triste,

fantôme de silence et de chanson.

Elle venait d'un monde qui n'existe pas.

lLe cœur vide d'espoir.

C’était un nuage, sans but ni destin ;

elle avait la douceur de l’adieu.

Mes pas l’ont suivie par cent chemins

et un jour, j’ai fini par la rattraper.

 

Elle,

peau d’ombre, voix absente.

Elle, dans mes bras, elle s'est endormie.

Ensemble, sans le savoir, maladroitement,

nous avons appris -ce fut dur-

les vérités de l'amour.

Elle, elle a fleuri sous la lune.

Elle, mon ardeur l’a fait renaître.

Ensemble, sans angoisse ni reproches ;

sans passé, nuit après nuit,

nous avons appris à rêver.

 

Ses mots qui étaient engourdis

se sont alors embrasés d’émotion.

Le feu de mon amour l’a ramenée à la vie,

elle qui n'était que l'écho d'un adieu.

Elle est venue vers moi en hiver,

le coeur vide d'espoir.

Aujourd'hui, son rêve de femme et de chanson

vit parmi mes rêves et il est éternel… 

 

 

 

 

     Voici la version Lucio Demare avec Horacio Quintana de 1944

 

 

(Vidéo avec texte et traduction en anglais par Paul Bottomer ©)

 

 

     

     et la version de Carlos Di Sarli avec Jorge Durán de 1945.

 

 

 

 

 

 

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