Tango de 1941
Paroles de José María Contursi – Musique de Charlo (Carlos José Pérez de la Riestra)
Quelques interprétations :
Chanté par
et par
Sin lágrimas
No sabes cuánto te he querido, como has de negar que fuiste mía;
y sin embargo me has pedido que te deje, que me vaya, que te hunda en el olvido.
Ya ves, mis ojos no han llorado. Para qué llorar lo que he perdido? Pero en mi pecho desgarrado ... sin latidos, destrozado, va muriendo el corazón.
Ahora, que mi cariño es tan profundo, Ahora, quedo solo en este mundo; qué importa que esté muriendo y nadie venga a cubrir estos despojos,
¡Qué me importa de la vida! Si mi vida está en tus ojos.
Ahora que siento el frío de la muerte, ahora que mis ojos no han de verte...
qué importa que otro tenga tus encantos, si yo se que nunca nadie puede amarte
tanto, tanto como yo te amé.
No puedo reprocharte nada si encontré en tu amor la fe perdida; con el calor de tu mirada diste fuerzas a mi vida, pobre vida destrozada.
Y, aunque mis ojos no han llorado, hoy, a Dios rezando le he pedido...
que si otros labios te han besado, y al besarte te han herido, que no sufras como yo.
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Point de larmes
Tu ne sais pas combien je t’ai chérie, comment pourrais-tu nier que tu as été mienne ; et pourtant tu m’as demandé de te laisser, que je m’en aille, que je te plonge dans mon oubli .
Tu vois, mes yeux n'ont pas pleuré. A quoi bon pleurer ce que j'ai perdu ? Mais dans ma poitrine déchirée ... sans plus de battements, anéanti, il se meurt mon coeur.
A présent, avec un amour si profond, A présent, je reste seul en ce monde ; qu'importe que je me meure et que personne ne vienne couvrir ces dépouilles, Que m'importe la vie ! Si ma vie est dans tes yeux.
Maintenant que me sens le froid de la mort, maintenant que mes yeux ne peuvent plus te voir... qu’importe qu’un autre ait tes charmes , si je sais que jamais personne ne peut t’aimer autant, autant que je t’ai aimée.
Je ne peux te reprocher quoi que ce soit car j’ai trouvé dans ton amour l'espoir perdu ; par la chaleur de ton regard tu as donné des forces à ma vie, ma pauvre vie brisée.
Et, bien que mes yeux n'aient pas pleuré, aujourd’hui, -je l'ai demandé à Dieu dans mes prières...- que si d’autres lèvres t’ont embrassée, et, par ces baisers, elles t’ont fait mal, tu ne souffres pas autant que moi.
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(Merci à Mariola Golińczak)