Para qué te quiero tanto

Tango de 1945

Paroles de Cátulo Castillo - Musique de Juan Larenza.

 

Quelques enregistrements :

En 1945 :

  • Domingo Federico, avec Carlos Vidal ;
  • Alfredo De Angelis, avec Carlos Dante ;

En 1946 :

  • Carlos Di Sarliavec Jorge Durán ;
  • Gabriel Clausiavec Raúl Garcés.

 

 

Para qué te quiero tanto

 

Fue tu sombra oscura...
Fue el castigo de tu adiós...
Fue esta ausencia de ternura
que me amarra a la tortura
de tu voz...
Qué fatal encanto
me encadena a tu desdén,
cuando grito hasta el quebranto...
¿Para qué te quiero tanto,
para qué?

Para qué te quiero tanto
si no puedo ser feliz,
si vivir es un espanto...
si al morir te llevo en mí.
¡Tu amor!... ¡Tu amor!...
traidor que una vez
dejó entre mis cenizas
sus brasas y se fue...
¡Tu amor!... ¡Tu amor!...
Que clamo desde aquí,
cuando oigo que tus risas
se burlan de mí...

¡Cuánto mal me hiciste!...
Llueve siempre en el ayer,
con la lluvia mansa y triste
de la tarde en que te fuiste
sin volver...

 

Fue tu sombra oscura...
Fue el castigo de tu adiós...
Y es la hiel de esta amargura
que me amarra a la tortura
de tu voz.

A quoi bon tant t'aimer ?

 

Ce fut ton ombre sombre...

Ce fut la punition de ton adieu...

Ce fut cette absence de tendresse

qui m'attache à la torture

de ta voix ...

Quel charme fatal

m’enchaîne à ton mépris,

quand je crie à me briser ...

A quoi bon tant t'aimer ?

A quoi bon ?

 

A quoi bon tant t'aimer ?

si je ne peux pas être heureux,

si la vie est une horreur...

si je te porte en moi à en mourir.

Ton amour! ... Ton amour! ...

traître qui, quelque jour,

a laissé ses braises

parmi mes cendres et s’en est allé ...

Ton amour! ... Ton amour! ...

D'où je suis, je l'appelle ;

c'est alors que j'entends que tes rires

se moquent de moi...

 

Comme tu m’as fait souffrir ! ...

Il pleut toujours dans cet hier,

de la pluie douce et triste

du soir où tu t’en es allée

sans retour . ..

 

Ce fut ton ombre sombre...

Ce fut la punition de ton adieu...

Et c'est le fiel de cette amertume

qui m'attache à la torture

de ta voix.

 

 

 

 

 

 

      Il existe une valse portant le même titre due au péruvien Augusto Rojas (texte sur le site Hermanotango ou sur le site Elementos del Perú (traduction à venir).

 

 

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