¡No mientas!

Tango

Texte d’Héctor Marcó - Musique d’Héctor Varela et Alfredo Lattero.

 

Enregistrements :

 

En 1938 :

  • Francisco Canaro, avec Ada Falcón
  • Juan D'Arienzo, avec Alberto Echagüe

aussi chanté par Héctor Mauré.

 

 

¡No mientas!

 

¡Fueron tus palabras la canción de mi esperanza!

Y en tus tibias manos se durmió mi corazón...

Era tan feliz y fue tan ciega mi confianza

 

Que jamás la duda vino a mi razón...

Pero hoy, sólo siento que tus lágrimas me queman

Y ese llanto impío que me quiere convencer,

 

Es la carcajada de tu voz que me condena

 

A vivir siempre engañado, en mi querer...

 

¡No mientas!

Que tu boca pecadora

Se destiñe cuando implora sus mentiras al jurar...

 

¡No mientas!

Si en tus ojos he leído

Que tu amor ya lo he perdido y es inútil suplicar...

 

Háblame...

La verdad quiero que digas,

No se mata con intrigas de ese modo un corazón.

 

¡No mientas!

Que me amargo al contemplarte

Y el afán de perdonarte me podría hacer traición...

 

Sé que si te apiadas de mi vida que agoniza

 

En un gesto franco, tu interior me dejas ver,

 

Hallaré las brasas de mi amor hecho cenizas

Mas nada me importa... Si así debe ser...

 

Sólo quiero verte con el alma descubierta

¡Afrontando todo por tener sinceridad!

 

Para que al marcharte con mis pobres flores muertas

Lleve al menos de tus labios, la verdad...

 

Ne mens pas !

 

Tes mots furent le chant de mon espoir !

 

Et mon cœur s’est endormi dans la chaleur de tes mains...

J’étais si heureux et ma confiance fut si aveugle

que jamais le doute n’est venu à mon esprit.

Mais aujourd'hui j’en viens à sentir que tes larmes me brûlent

et que ces pleurs impies cherchent à me convaincre.

Ce sont tes éclats de rire qui me condamnent

à vivre toujours abusé, en mes sentiments...

 

Ne mens pas !

Car ta bouche coupable

pâlit quand elle implore

tout en jurant ses mensonges...

 

Ne mens pas !

Car j’ai lu dans tes yeux

que j’ai déjà perdu ton amour et qu’il est inutile de te supplier…

 

Dis-moi !

Je veux que tu me dises la vérité,

ne tue pas ainsi un cœur par de telles manigances.

 

Ne mens pas !

Car te regarder me rend amer

et mon élan à te pardonner

pourrait me trahir…

 

Je sais que si tu as pitié de l’agonie de ma vie,

si, par franchise, tu me laisses voir au fond de toi,

je trouverai les braises de mon amour réduites en cendres,

mais rien ne m’importe plus … s’il doit en être ainsi…

Je veux juste voir ton âme à nu,

prêt à tout affronter pour que tu sois sincère !

De sorte qu’en partant avec mes pauvres fleurs mortes,

je puisse au moins, de tes lèvres, emporter la vérité…

 

 

Traduction François Benoist ©

 

     Voici la version Juan D'Arienzo, avec Alberto Echagüe, de 1938 :

 

 

     Voici la version de Francisco Canaro, avec Ada Falcón, de 1938 (vidéo accompagnée, dans les notes, par le texte et sa traduction en anglais par Paul Bottomer © - reproduite avec son aimable autorisation). 

 

 

 

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