Me quedé mirándola 

Tango

Paroles : Roberto Miro - Musique : Vicente Spina

 

 

 

 

 

Quelques enregistrements :

 

En 1945 :

  • Lucio Demare avec Horacio Quintana ;
  • Ánibal avec Alberto Marino ;
  • Rodolfo Biagi avec Alberto Amor ;
  • Orquesta Típica Porteña avec Roberto Goyeneche ;
  • Chanté par Miguel Montero avec guitares.

 

Puis

  • José Basso avec Alfredo Belusi en 1964 ;

aussi chanté 

  • par Ruben Juarez en 1976 ;
  • et par Luis Cardei en 1998.

 

Me quedé mirándola

 

Después de un año atroz de soledad

Volvimos a encontrarnos sin querer,

 

De pronto los recuerdos de otros días

Que cantaba y que reía

Acudieron en tropel.

Mis labios balbucearon con temor

Los ojos le contaron mi dolor,

Mis ansias de encontrarla fueron tantas

Que oprimida la garganta

Me quedé mirándola.

 

Inútiles senderos fueron todos

Caminos recorridos sin vivir,

Bordeados de dudas y dolores

Y sólo sinsabores aumentan mi sufrir.

 

Mas, ya no espero nada de la vida

Ni ahora que la encuentro puede ser,

Lo dice su mirada distraída

Que he matado para siempre

Lo que fuera su querer.

 

Aquel ensueño roto del ayer

No puede ya volver a florecer,

La tengo ante mis ojos esta tarde

Y comprendo que no hay nadie

En mi triste anochecer.

Ha vuelto sin llegar la que esperé

 

La encuentro nuevamente y ya se va,

Sabiendo que en su adiós está mi ruina

Se alejó y de la esquina

Me quedé mirándola.

 

 

Remerciements à www.hermanotango.com.ar

Je suis resté là à la regarder

 

Après une atroce année de solitude

nous nous sommes de nouveau rencontrés sans l’avoir cherché,

Tout à coup les souvenirs d’autrefois

Du temps où c’étaient chants et rires

sont remontés en foule.

Mes lèvres ont balbutié de peur

Mes yeux lui ont dit mon chagrin,

Mon envie de la revoir a été si forte

Que, la gorge serrée,

Je suis resté là à la regarder.

 

Ils ont été vains, tous les sentiers

Les chemins parcourus sans vivre,

Bordés de doutes et des chagrins ;

Et ces déplaisirs qui ne font qu’accroître ma douleur.

Non, je n’attends plus rien de la vie

Et, maintenant que je la revois, il se peut

-son regard distrait me le dit-

que j'ai tué pour toujours

ce que pouvait être cet amour.

 

Ce rêve brisé d'hier,

Il ne peut plus refleurir,

Cet après-midi, je l'ai devant moi

Et je comprends que ma soirée se passera, triste, sans personne.

Celle que j’attendais est revenue mais pas arrivée.

Je l’ai revue et elle s’en va déjà,

sachant que son adieu signe ma perte ;

elle s’est éloignée et, du coin de la rue,

Je suis resté là à la regarder

 

 

Traduction François Benoist ©

 

 


 

 ,    La version Demare - Quintana :

 

(Vidéo avec informations, paroles et traduction en anglais par Paul Bottomer ©)

 

 

 

 

 

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