Tango de 1947 - Musique d’Aquiles Roggero - Texte de José Rótulo.
Quelques versions enregistrées de ce tango :
celles
ou encore celles
Mimí Pinsón (1)
Un día más,
te castigó. y te encontré después en mi destino...
¡Qué cortos fueron los caminos de los sueños y qué vanos los empeños,
por salvarte de la muerte!
Mimí Pinsón,
Igual que ayer te veo y te presiento; pero es inútil, no vienes a mi encuentro,
Mimí Pinsón...
Un año más
y en el recuerdo, nuevamente, vuelves tú...
¡Igual que ayer, igual que hoy |
Mimi Pinson
Voilà encore un jour, encore un an que je suis perdu dans la brume... Dans ce brouillard de la nuit parisienne d'où tu es partie pour ne jamais revenir. Je t'ai appelée Mimi Pinson parce que ton désir de jouer les coquettes t'a asservie comme la Grisette, et le même mal et son issue fatale t’ont punie.
Mimi Pinson, J'ai rêvé de toi dans le roman de Musset et puis je t'ai rencontrée au détour de mon destin ... Qu’ils ont été courts les chemins de mes rêves ! et comme c’est en vain que j’ai tenté de te sauver de la mort ! La neige ne cesse de frapper la fenêtre, et moi dans ma solitude ...
Mimi Pinson, pourtant, je te cherche par les rues de Paris ... Tout comme hier je te vois et te pressent ; mais c’est inutile, tu ne viens à ma rencontre, Mimi Pinson ...
Voilà encore un an que tu n'es pas là, et encore une fois la brume ramène des souvenirs de mes nuits parisiennes, et dans ma mémoire, toi, tu reviens encore... Tu es en moi, je te reverrai ... Et dans mon délire de poète je baise tes mains et le bouquet de violettes ... Tout comme hier, encore aujourd'hui, tout est toujours pareil ! |
Traduction François Benoist ©
(1) Référence au conte "Mademoiselle Mimi Pinson, profil de Grisette" d'Alfred de Musset (1845), une grisette étant une jeune fille de basse condition, coquette et galante, ainsi nommée parce qu’autrefois les filles de petite condition portaient de la grisette (étoffe grise de peu de valeur).
Notons que nous avons déjà rencontré Mimí Pinsón dans les rêveries parisiennes d'Enrique Cadícamo (voir le tango Ensueños - vers 1928).
Voici la version de l’Orquesta Típica Porteña avec Roberto Goyeneche :
Puis la version d’Osmar Maderna, avec Adolfo Rivas, de 1951 (vidéo accompagnée, dans les notes, par le texte et sa traduction en anglais par Paul Bottomer © - reproduite avec son aimable autorisation).