Tango
Texte d'Enrique Cadícamo - Musique de Juan Carlos Howard / Roberto Zerrillo.
Enregistrements :
ainsi que
Melodía oriental
Esta misma melodía
aquí, aquí en mi alma...
¡Um!.. La melodía dice hoy con acento cruel:
Ya nunca... nunca te he de ver... |
Mélodie orientale
Cette même mélodie nous l’avons écoutée jadis ... c’était à Paris, à l'aube, dans ce vieux café ... sous la pluie ... tu fumais et tu buvais un sombre verre de Pernod (1)... ton amour m’a quitté un jour, rien que cette mélodie est restée dans mon cœur.
(récité) Tristesse du violon ... amours d'un soir ... et une terrible brouillard de souvenirs, là, là dans mon âme ...
Toi ... avec ton parfum de femme tu reviens à mon âme comme hier ... pareil, tout pareil... Aujourd'hui ... à écouter ce violon, monte le spleen Hmm .. La mélodie dit aujourd'hui avec un accent cruel Que jamais, jamais plus je ne te retrouverai. Non jamais ... jamais je ne te reverrai... mon amour, mon amour ... |
(1) Il s’agit de l’absinthe, aussi dénommée la “Fée verte”.
La Maison Pernod Fils a beaucoup exporté vers Buenos Aires cette liqueur très prisée fin XIXème siècle - début XXème siècle.
Voir à ce sujet l'article de la Revista de Artes (Edición Nº 50 Mayo / Junio 2015), illustré d'une magnifique iconographie :
Absynthe, Absenta, Ajenjo, una bebida de temer?…
Voir aussi, sur le site TodoTango, l'article: French language in Tango: Pernod.
Traduction François Benoist ©
Voici la version de Francisco Canaro, avec Francisco Amor, de 1940 :
et celle de Roberto Zerrillo, avec Jorge Cardozo, également de 1940 :
Ces deux vidéos sont accompagnées, dans les notes, du texte et de sa traduction en anglais par Paul Bottomer ©.