Junto a tu corazón / Hoy como ayer

Tango de 1942.

 

Texte de José María Contursi - Musique d'Enrique Francini et Héctor Stamponi.

Interprétations la même année 1942 de :

  • Carlos Di Sarli avec Alberto Podestá en juin ;
  • José García y sus Zorros Grises, avec Alfredo Rojas le mois suivant.

 

     Le site Poesía de gotán: The Poetry of the Tango donne une traduction en anglais du premier couplet et du refrain, le second couplet n'étant chanté, ni dans la version d'Alberto Podestá ni dans celle d'Alfredo Rojas

 

Junto a tu corazón (Hoy como ayer)

 

 

Qué noche horrible para mí.
Todo en mi cuarto es frío;
te debo todo, amor, a ti...

desolación y hastío.

Mi vida entera te la di

y este cariño mío...
pichón herido que buscó nido y calor
junto a tu corazón.

Hoy como ayer
mis pobres ojos han quedado sin luz
y en mis desvelos solamente estás tú
como una burla a mi dolor...

Hoy como ayer
vuelvo a quedar tan solo...
Fue tanto el daño que me hiciste
cuando olvidando mi querer te fuiste...

Hoy como ayer

envuelto en sombras otra vez quedaré
y entre esas sombras una sombra seré
para acordarme más de ti...

Hoy como ayer
¡hoy como ayer te quiero!
me arrastraré por mil senderos
y seguirás viviendo en mí.

Si alguna vez tu corazón
se aturde en el pasado,
no pienses, vida, en mi rencor
por lo que me has dejado...

Yo seguiré con este amor
sangrándose a mi lado...
y una mortaja con mis lágrimas haré
para ese muerto ayer.

Près de ton cœur (Aujourd'hui comme hier)

 

C'est pour moi une nuit des plus affreuses !

Dans ma chambre tout est froid ;

Tout cela, amour, c’est à toi que je le dois,...

la désolation et l'ennui.

Je t'ai donné toute ma vie

et cette affection qui était mienne...

Pigeon blessé qui a cherché nid

et chaleur près de ton cœur.

 

Aujourd'hui comme hier

mes pauvres yeux ont perdu leur lumière

et tu n’es plus là que dans mes insomnies

comme pour te moquer de ma peine ...

Aujourd'hui comme hier

je me retrouve si seul ...

Tu m'as fait tant de mal

quand tu es partie, oubliant mon amour...

Aujourd'hui comme hier

je vais demeurer entouré d’ombres

et parmi ces ombres, j’en serai une

à me souvenir plus fort de toi ...

Aujourd'hui comme hier

aujourd'hui comme hier, je t'aime !

Je vais traîner sur mille chemins

et tu continueras à vivre en moi.

 

Si jamais le passé

vient troubler ton cœur,

ne pense pas, ma vie, que je t’en veux

de m’avoir quitté…

Je vais laisser cet amour

saigner à mon côté...

et, de mes larmes, je ferai un linceul

pour cet hier défunt.

 

Traduction François Benoist © 

     

     Voici la version Carlos Di Sarli avec Alberto Podestá (vidéo accompagnée, dans les notes, par le texte et sa traduction en anglais par Paul Bottomer ©).

 

 

     et aussi la version José García - Alfredo Rojas :

 

 

Haut de page