Fueron tres años 

Tango de 1956 - Texte et musique de Juan Pablo Marín.

Parmi les nombreuses intrprétations de ce tango, on citera

  • celle d'Alberto Di Paulo, chantée par Argentino Ledesma,
  • celles d'Héctor Varela, chantées par Argentino Ledesma en 1956, et parJorge Falcón, seul (en 1979) et en duo avec Pablo Coppola,
  • celle d'Enrique Rodriguez,
  • celle d'Enrique M. Francini, chantée par Alberto Podestá en 1956,
  • celle de la Orquesta Simbolo Osmar Maderna, dirigé par Aquiles Roggerochantée par Jorge Hidalgo en 1956,
  • celle de Graciano Gómez, chantée par Nina Miranda en 1957,
  • celle de la Orquesta Jorge Dragone, chantée par Diego Solís,
  • celles chantées par par Jorge Vidal (en 1956) et par Héctor Mauré 

et, récemment,

  • celle de l'Ensemble Hyperion de 2010, chantée par Ruben Peloni.

 

 

 

Fueron tres años


No me hablas, tesoro mío,
no me hablas ni me has mirado.
Fueron tres años, mi vida,
tres años muy lejos de tu corazón.
¡Hablame, rompé el silencio!
¿No ves que me estoy muriendo?
Y quítame este tormento,
porque tu silencio ya me dice adiós.

¡Qué cosas que tiene la vida!
¡Qué cosas tener que llorar!
¡Qué cosas que tiene el destino!
Será mi camino sufrir y penar.

Pero deja que bese tus labios,
un solo momento, y después me voy;
y quítame este tormento,
porque tu silencio ya me dice adiós.

Aún tengo fuego en los labios,
del beso de despedida.
¿Cómo pensar que mentías,
si tus negros ojos lloraban por mí?
¡Hablame, rompé el silencio!
¿No ves que me estoy muriendo?
Y quítame este tormento,
porque tu silencio ya me dice adiós.

Ça a fait trois ans


Tu ne me parles pas, mon trésor,
tu ne me parles ni ne m’as regardé.
Ça a fait trois ans, ma vie,
trois ans passés bien loin de ton coeur.
Parle-moi, romps le silence !
Ne vois-tu pas que je me meurs ?
Et débarrasse-moi de ce tourment,
car ton silence me dit déjà adieu.

Ah ! tout ce qu’apporte la vie !
Ah ! tout ce que l’on a à pleurer !
Ah ! tout ce qu’apporte le destin !
Mon chemin sera de souffrance et de douleur.
Mais laisse-moi embrasser tes lèvres
un seul instant, et puis je m’en vais ;
et débarrasse-moi de ce tourment,
car ton silence me dit déjà adieu.

J'ai toujours sur mes lèvres le feu
du baiser de l'adieu.
Comment penser que tu mentais,
si tes yeux noirs pleuraient pour moi ?
Parle-moi, romps le silence !
Ne vois-tu pas que je me meurs ?
Et débarrasse-moi de ce tourment,
car ton silence me dit déjà adieu.

 

 Traduction François Benoist ©

 

  

     Voici la version d'Enrique M. Francini, chantée par Alberto Podestá en 1956 :

 

 

 

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