Dos corazones

Vals romance

La musique est de Francisco Canaro et les paroles d’Ivo Pelay.

On connaît les versions enregistrées en 1944 : 

  • celles de Francisco Canaro, avec Carlos Roldán ;
  • et celle de Lucio Demare, avec Horacio Quintana ;
  • celle de Francisco Lomuto, avec Alberto Rivera ;

ainsi que

  • celle chantée par Nelly Omar, accompagnée par l’Orchestre de cordes de José Canet, en 1977.

 

Dos corazones

Cual dos gotas de claro rocío
que en la noche se besan calladas,
Cual dos ondas que van impulsadas
a fundirse en la orilla del río.
Como el fuego que envuelve el estío,
como nube que abraza otra nube,
así son tu cariño y el mío
que se funden en un solo ideal.

Con tu corazón en mi corazón
el lucero azul brillará mejor.
Con tu corazón en mi corazón
todo en el jardín hablará de amor.
Notas cristalinas llenarán tu oído
y una luz divina nos envolverá.
Fijaré mis ojos en tus negros ojos,
uniré mis labios a tus labios rojos.
Y mi inspiración volará al cenit,
con tu corazón en mi corazón.

Cual sonoras campanas que funden
sus repiques en una armonía.
Como rayos de sol que confunden
su fulgor con la gloria del día.
Como un son que se liga a otros sones,
como sombra que besa otra sombra,

así son nuestros dos corazones
que se funden en un solo ideal.

 

Deux cœurs

 

Comme deux gouttes de claire rosée
qui se baisent en silence dans la nuit,
comme deux ondes qui cheminent
pour se fondre vers la berge de la rivière.
Comme le feu qui entoure l'été,
comme un nuage qui étreint un autre nuage,
ainsi de ton amour et du mien
qui se fondent en un seul idéal.

Avec ton coeur dans mon coeur
l'astre bleu brillera plus fort.
Avec ton coeur dans mon coeur
tout dans le jardin parlera d'amour.
Des notes cristallines rempliront ton oreille
et une lumière divine nous enveloppera.
Je fixerai mes yeux sur tes yeux noirs,
j’unirai mes lèvres à tes lèvres rouges.
Et mon inspiration s’envolera au zénith,
avec ton coeur dans mon cœur.

Comme des cloches sonores qui accordent
leurs volées en harmonie ;
Comme des rayons de soleil qui fondent

leur éclat avec la gloire du jour.
Comme un son qui se joint à d'autres sons,
comme une ombre qui s’unit à une autre ombre,
ainsi de nos deux cœurs
qui se fondent en un seul idéal.

 

Traduction François Benoist ©

 

 

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