Cómo se muere de amor

Tango de 1933

Paroles et musique de Daniel Álvarez.

 

 

 

 

 

 

Quelques interprétations :

 

  • Francisco Lomuto, avec Fernando Díaz en 1933 ;
  • Alfredo De Angelis, avec Floreal Ruíz en 1943 ; le texte d'introduction est dit par le chanteur Néstor Rodi ;
  • José Basso, avec Floreal Ruíz en 1963 ;
  • Alfredo De Angelis, avec Roberto Mancini en 1964 ;
  • L’a aussi enregistré le chanteur Luis Cardei en 1994.

 

 

Cómo se muere de amor

 

En una casita blanca

con ventanal al jardín,
se oye muy suave, a lo lejos,
la armonía de un violín.
Es una casita blanca,
una mesita, una flor,
varias sillas distraídas
que contemplan aburridas
a un enfermito de amor.

Eternamente (1),
una sonrisa,
por su boca se desliza
impregnada de dolor.
Y en su mirada
serena y pura,
hay un libro de amargura
y una novela de amor.

Luego, misteriosamente,
llega hasta allí una mujer
y con un beso en la frente
vuelca todo su querer...
Todos han enmudecido
y contemplan con dolor
en el frío rostro de ella
donde está impresa la huella
del que se muere de amor...

Y los violines
en un suspiro
van diciendo: "Yo me inspiro
en un poema de ilusión",
muy quedamente
cual si temiesen
que sus trinos ofendiesen
el ritmo de una oración.

 

(1) Variante: Y lentamente,

C’est ainsi qu’on se meurt d’amour

 

Dans une petite maison blanche

avec fenêtre sur le jardin,

on entend très doux, au loin,

l'harmonie d'un violon.

C'est une petite maison blanche

une petite table, une fleur,

plusieurs chaises distraites

qui contemplent attristées

un pauvre malade d'amour.

 

Pour l’éternité

un sourire

s’est glissé sur ses lèvres,

emprunt de douleur.

Et dans son regard

serein et pur,

il y a un livre d'amertume

et un roman d'amour.

 

Puis, mystérieusement,

s’en vient une femme

qui, d’un baiser sur le front,

déverse tout son amour...

Tous se sont tus

et contemplent avec douleur

le froid visage de cette femme

où est inscrite l'empreinte

de celui qui se meurt d'amour ...

 

Et les violons

dans un soupir

disent: « Je trouve l’inspiration

dans un poème d'espoir »,

très délicatement,

comme s’ils craignaient

que leurs trilles n'offensent

le rythme d'une prière.

 

 Traduction François Benoist ©

 

 

 

     Voici la version d'Alfredo De Angelis, avec Floreal Ruíz de 1943, le texte d'introduction étant dit par le chanteur Néstor Rodi (vidéo accompagnée, dans les notes, par le texte et sa traduction en anglais par Paul Bottomer ©).

 

 

 

 

 

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