Alelí (Flor de ale)

Tango de 1947

Paroles de José Rótulo, musique d'Alfredo De Angelis.

 

 

Enregistrements en 1947 par :

 

  • Alfredo De Angelis avec Carlos Dante ;
  • Osmar Maderna avec Pedro Dátila ;
  • chanté par Alberto Gómez, accompagné par un orchestre non spécifié.

 

 

Aleli a été également chanté ultérieurement par le même Alberto Gómez, accompagné par l'orchestre d'Edgar Florez Rodas (1933 - 2010), d'après son frère Luis Florez.

 

 

Alelí (Flor de alelí)

 

Era primavera y las praderas
con florcitas mañaneras
te besaban al pasar.
Ibas con un traje color cielo,
con un tul cubriendo el pelo
y un librito de rezar.

Eras como el agua que traía el manantial.

Eras la esperanza que invitabas a soñar.
Era en un pueblo chiquitito,
chiquitito y tan bonito,
tan bonito como tú.

Flor de alelí,
con la humildad del alelí
te vi pasar,
y en ese andar
ibas caminando de la iglesia
del lugar.

Flor de alelí,
te dije en tono confidente
mas después...
Nació el amor, para los dos.
Las campanas ya se echaban a volar,
pareciera que supieran mi ansiedad.

 

Flor de alelí

ya nunca más te apartarás de mi existir,

como el tañir
de las campanas que una vez
te hablo por mí.

Quise ser pintor o ser poeta
y pintarte tan coqueta
o brindarte un madrigal.
Fuiste en la ruta del mañana
como el son de las campanas
que marcó nuestra ansiedad.
Sos la lucecita que alumbro mi oscuridad
y eres el motivo y la alegría de cantar.
Y en aquel pueblo chiquitito,
chiquitito y tan bonito,
hoy existe un nido más
.

Giroflée (Fleur de giroflée)

 

C'était le printemps et les prairies

de leurs petites fleurs matinales

te baisaient au passage.

Tu allais en robe bleu ciel,

les cheveux couverts d’un tulle

et à la main un livre de prière.

Tu étais comme l'eau qu’a amenée le printemps.

Tu étais l’espoir qui invitait à rêver.

C’était dans un petit village,

tout petit et si joli,

aussi joli que toi.


Fleur de giroflée,

à la simplicité de la giroflée,

je t'ai vue passer,

et de ce pas

tu allais à l'église

du lieu.

Fleur de giroflée,

je t’ai parlé d’un ton confiant

bien plus tard ...

L'amour est né, pour nous deux.

Les cloches déjà jetaient leur volée,

il semblerait qu’elles vainquent mon inquiétude.

Fleur de giroflée

jamais plus tu ne te sépareras de mon existence,

comme le tintement

des cloches qui une fois

t’a parlé pour moi.

 

J'ai voulu être peintre ou poète

et te peindre si coquette

ou t’offrir un madrigal.

Tu as été sur la route du matin

comme le son des cloches

qui a marqué notre désir.

Tu es la lueur qui a éclairé mes ténèbres

et tu es la raison et la joie de ma chanson.

Et dans ce petit village,

tout petit et si joli,

il y a aujourd'hui un nid de plus.

 

 

Traduction François Benoist ©


     Voici tout d'abord l'interprétation d'Alfredo De Angelis avec Carlos Dante :


 

     Les enregistrements de l'orchestre d'Edgar Florez Rodas étant rares, on se plaît à donner ici son interprétation d'Aleli avec Alberto Gómez au chant :

 

 

 

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