Orillas del Plata (Llanes)

Sentimental vals criollo

La musique de Juan "Pacho" Maglio est de 1916.


Quelques enregistrements :

  • Juan Félix Maglio le 3 février 1928 ;
  • Juan Félix Maglio le 6 février 1928 ;
  • Juan Bautista Guido en 1929 ;
  • Juan Félix Maglio, avec Carlos Viván en 1930 ;
  • Juan D'Arienzo, en 1935 ;
  • Adolfo Pérez, en 1949 ;
  • Miguel Villasboas en 1979.

     Les paroles d Ricardo M. Llanes ont été ajoutées par la suite (texte recueilli sur le site Hermanotango)D'après ce sitece texte apparaît comme une variante de celui attribué au compositeur lui-même, Juan "Pacho" Maglio.

     On ne trouve pas de version enregistrée avec ces paroles.  

 

Orillas del Plata

 

Van pasando solitarias
sobre mi vida,
las naves rotas
de mi dolor;
sin hallar un puerto
sin hallar amparo
sin contemplar un faro
que alumbre amor.
Y mientras van surcando
los negros mares
de mis pesares,
claman por ti;
que abandonaste
en la ribera sin primavera 

de mi vivir.

Solas van... por doquier
y solas siguen
a impulsos de las penas
del corazón;
no hay un alma
que las contemple
con las miradas
de la pasión;
¿Dónde irán?... no lo sé;
tal vez muy lejos
a hundirse en las borrascas
de la aflicción
en esa noche
cuando infinito resuene

el grito del aguilón (1).

Llevan tu olvido cruel
y doloridos se van
con el recuerdo fiel
de lo que nunca olvidarán.

Y así van solitarias

y entristecidas
mirando el cielo
de mi clamor;
la impulsan mis desvelos
las lleva mi delirio,
las conduce el martirio
del sinsabor;
y no encuentran un puerto

ni una ribera

que las acoja con caridad;
los mares que atraviesan
yacen desiertos
como los campos de soledad.

 

(1) plutôt lire : aquilón !

Les rives du Río

 

Ils passent solitaires

sur ma vie,

les navires brisés

de ma douleur ;

sans trouver de port

sans trouver d’abri

sans apercevoir un phare,

lumière d’amour.

Et tandis qu'ils sillonnent

les sombres mers

de mes peines,

ils crient à cause de toi ;

toi qui m’as abandonné

sur le rivage sans printemps 

de ma vie.

 

Seuls, ils vont… quelque part

et seuls, ils suivent

la poussée des peines

de mon coeur ;

Il n’est d’âme

qui les regarde

avec les yeux

de la passion ;

Où vont-ils ? ... je ne sais pas ;

peut-être très loin

pour sombrer dans les tempêtes

de l’affliction

en cette nuit

quand retentit sans fin

le cri de l’aquilon.

 

Ils emportent ton cruel oubli

et, endoloris, ils s'en vont

avec le fidèle souvenir

de ce qu’ils n’oublieront jamais.

 

Et ainsi, ils s’en vont solitaires

et attristés

en regardant le ciel

de mon cri ;

il les pousse, le vent de mes soucis

il les porte, mon délire,

ils les conduit, le martyre

de mon dégoût ;

et ils ne peuvent trouver ni port

ni rivage

pour les accueillir avec bonté ;

les mers qu’ils traversent

s'étalent désertes

comme les champs de la solitude.

 

  

     D'autres paroles ont été écrites pour cette valse, par Francisco Nicolas Bianco.

 

     Voici, au passage, la version instrumentale enregistrée par D'Arienzo en 1935 :



Haut de page