Mentira / Mentiras
Tango
   

L'année 1932 donnée habituellement pour ce tango serait celle de l'inscription à la SADAIC (Sociedad Argentina de Autores y Compositores), car on trouve des enregistrements datant de 1930 et 1931 !

 


Paroles de Celedonio Esteban Flores - Musique de Francisco Pracánico.

 Quelques enregistrements :

  • Chanté par Alberto Vila, accompagné de guitares en 1930.

En 1931 :

  • Adolfo Carabelli, avec Carlos Lafuente ;
  • Carlos Di Sarli, avec Mercedes Carné ;
  • Francisco Canaro, avec Charlo ;
  • Chanté par Ignacio Corsini, accompagné de guitares.

En 1932 :

  • Lucio Demare, avec Agustín Irusta ;
  • Chanté par Carlos Gardel ;
  • Osvaldo Fresedo, avec Luis Díaz.

En 1945 :

  • Ángel D'Agostino, avec Ángel Vargas ;
  • Emilio Balcarce, avec Alberto Castillo ;
  • Osvaldo Pugliese, avec Alberto Morán.

En 1954

  • Chanté par Raúl Aldao ;
  • Alfredo De Angelis, avec Oscar Larroca.

Puis :

  • Alfredo De Angelis, avec Carlos Aguirre en 1969 ;
  • Sexteto Tango, avec Jorge Maciel en 1972 ;
  • Osvaldo Pugliese, avec Nelly Vázquez en 1977 ;

et

  • Orquesta Típica Corrientes en 1978.

 

 

Mentira

 

Vos, sabés que fuiste para mí
la luz de mi cabeza alocada,
el porqué de mi pobre vivir
que vos alimentaste
 de amor...

¡Muñequita de trapo
que yo adoré santamente!
¡Y fingías quererme
!

¡Mentira, mentira! ¡No tiene perdón!

 

 

Me pregunto cuáles son
las causas por que vos
quebraste mi felicidad,
por qué razón fatal
vos me causaste tanto mal...
No te vengo a mendigar
cariño que tal vez
a otros le entregaste
como a mí.
Ni me arrepiento
de haberte querido así.

 

Y pensar que yo te vi llorar
de amor entre mis brazos de hombre,
que escuché jurarme tu querer
por todo lo más grande que hay,
por tu santa viejita,
que Dios la tenga en la gloria...
¡Y eran todas mentiras,
mentiras, mentiras de mala mujer!

 

Mensonge

 

Tu sais bien que tu as été pour moi

la lumière de ma tête folle,

la raison d’être de ma pauvre vie

qu’hier tu as nourrie d’amour…

Poupée de chiffon

que j’ai sincèrement adorée !

Et toi tu feignais de m’aimer !

Mensonge, mensonge ! Tu n’as pas d’excuse !

 

Je me demande quels sont

les motifs qui t’ont fait

briser mon bonheur,

et pour quelle raison funeste

tu m’as causé tant de mal...

Je ne viens pas mendier

l’amour que peut-être

tu as offert à d’autres

que moi.

Je ne me repens pas non plus

de t’avoir tant aimée.

 

Quand je pense que je t’ai vue pleurer

d'amour, dans mes bras virils…

Je t’ai écoutée me jurer, 

par ta vieille sainte petite mère

- que Dieu la garde en sa gloire ! -,

l'amour le plus fort qui soit au monde,...

Et tout cela n’était que mensonges,

mensonges, mensonges de femme perfide ! 

 

 

     Voici ce tango par Sexteto Tango avec Jorge Maciel au chant, en 1972.

 

 

 

 

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