Claudinette

Tango de 1942Musique d’Enrique Delfino – Paroles de Julián Centeya.

 

Quelques interprétations de 1942 :

  • Hugo del Carril ;
  • la Orquesta Roberto Garza, avec Mercedes Simone ;
  • Juan D'Arienzo avec Héctor Mauré.

 

On notera aussi

  • celle de Roberto Goyeneche avec l'Orquesta Típica Porteña 
  • et celle de Lidia Borda.

 

 

Claudinette

 

Ausencia de tus manos en mis manos,
distancia de tu voz que ya no está...
Mi buena Claudinette de un sueño vano,
perdida ya de mí, ¿dónde andarás?


La calle dio el encuentro insospechado,
la calle fue después quien te llevó...
Tus grandes ojos negros, afiebrados,
llenaron de tiniebla mi pobre corazón.

Medianoche parisina
en aquel café-concert,
como envuelta en la neblina
de una lluvia gris y fina
te vi desaparecer.

Me dejaste con la pena
de saber que te perdí,
mocosita dulce y buena
que me diste la condena
de no ser jamás feliz.

Mi sueño es un fracaso que te nombra
y espera tu presencia, corazón,
por el camino de una cita en sombra
en un país de luna y de farol.

Mi Claudinette pequeña y tan querida,
de blusa azul y la canción feliz,

definitivamente ya perdida,

me la negó la calle, la calle de París.

Claudinette

 

Tes mains ne sont plus dans mes mains,

ta voix s’est éloignée et n'est plus ...

Ma jolie Claudinette d'un rêve vain,

Maintenant que je t’ai perdue, où vas-tu aller ?

 

La rue m’a offert cette rencontre inattendue,

c’est la rue qui plus tard t’a emportée...

Tes grands yeux noirs, tout enfiévrés,

ont revêtu d’obscurité mon pauvre cœur.

 

Minuit à Paris

dans ce café-concert,

comme enveloppé de la brume

d’une pluie fine et triste

je t'ai vu disparaître.

 

Tu m'as laissé avec la peine

de savoir que je t'ai perdue,

petite morveuse douce et jolie,

tu m'as condamné

à n’être jamais heureux.

 

Mon rêve est un échec qui dit ton nom ;

il attend ta présence, mon coeur,

par le chemin d'un rendez-vous dans l'ombre

dans un pays de lune et de bec de gaz.

 

Ma petite Claudinette, si chère,

-son chemisier bleu et sa joyeuse chanson-,

perdue sans retour,

la rue me l’a reprise, la rue de Paris.

 

 

Traduction François Benoist ©

  

 

     Voici Claudinette par  Mercedes Simone avec la Orquesta Roberto Garza en 1942 :

 

 

     et la version de Juan D'Arienzo avec Héctor Mauré, également de 1942 :

 

 

 

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