Tango.
Paroles de Carlos Waiss, musique de Juan D'Arienzo et Fulvio Salamanca
Enregistrement :
¡Ay mimosa!
Qué te importa lo que piensen
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Hélas, ma douce !
Que t’importe ce qu’elles pensent celles qui causent avec envie, que t’importe si elles te suivent de leurs regards des plus jaloux. Hélas, ma douce ! Que t’importe que les gens s’étonnent et commentent si tu me donnes ton coeur. Rends toi compte que sur l’avril que de ta bouche s’est enflammée, ambitieuse, la rose de ma passion.
pourquoi ce vain acharnement à me faire souffrir de la sorte. Si jusqu’au réveil je rêve de toi et, rêvant d'être ton maître, je m'endors en pensant à toi.
Je voudrais t’offrir ma protection, je voudrais te rendre heureuse. Aussi, j’en implore le ciel, veuille Dieu te donner la peine de tomber amoureuse de moi.
ton amour de miel et de rose, jamais, jamais il n’y aura une personne plus aimée, plus belle. Hélas, ma douce ! Si je pouvais, sur tes lèvres si perverses, allumer avec mes vers le plus rouge des madrigaux. Et ton baiser, je le porterais dans ma vie comme une fleur cachée qui a trouvé sur mon cœur sa boutonnière.
Traduction François Benoist © |
Bien qu'il existe une variété de mimosas connue sous le nom de "Mimosa d’Argentine" (le "Mimosa spegazzinii"), il est peu probable que l'homme qui parle dans ce texte utilise métaphoriquement le nom de la plante pour s’adresser à la femme aimée ! On considère le mot plutôt cimme étant l'adjectif (éventuellement substantivé) avec son sens commun de "tendre", "câline", qui, soit dit en passant, contredit quelque peu les "labios tan perversos "! Ah l'ambivalence des sentiments !
Voici l'interprétation par Juan D'Arienzo, avec Armando Laborde en 1956.